Mesure de la Remanence Magnétique Visqueuse du noyau ferromagnétique
crée le 27 décembre, 2009 - JLN Labs - dernière mis à jour le 20 janvier 2010
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L'objet de ce test est de mesurer la décroissance de la Rémanence Magnétique Visqueuse (VRM) du noyau ferromagnétique de mon moteur Steorn Orbo v4.1 par rapport au temps.

Lorsque l'aimant du rotor, librement attiré par le matériau ferromagnétique, s'éloigne du tore, ce matériau ferromagnétique reste temporairement magnétisé avec une polarité inverse à celle de l'aimant le quittant à cause de l'effet de Rémanence Magnétique Visqueuse. Lorsque le prochain aimant approchera ce noyau magnétisé, il subira une force d'attraction plus importante grâce à cette magnétisation temporaire et donc gagnera plus d'énergie cinétique.

Pour conduire cette expérience, j'ai utilisé un des aimants du rotor de mon moteur Orbo. Cet aimant est maintenu sur une base fixe. Deux tores ferromagnétiques de grade 3E25 utilisés pour le stator de mon moteur Orbo ont été montés sur un disque en rotation. Ce disque est mis en rotation avec un simple moteur brushless DC. La vitesse de rotation est finement ajustée avec un variateur électronique (ESC). Lorsque le tore ferromagnétique passe devant l'aimant fixe, un capteur optique détecte la position de départ et l'envoie à l'oscilloscope. Une sonde à effet Hall UGN3503U (1mv/gauss) est utilisée pour mesurer le champ magnétique produit par la Rémanence Magnétique Visqueuse (VRM) du tore ferromagnétique à une distance de 8 mm et le long de la circonférence du disque en rotation. Ainsi, l'amplitude de la VRM est enregistrée en fonction du temps...


Ci-dessus, la configuration complète utilisée pour la mesure de la Rémanence Magnétique Visqueuse (VRM).


Une vue détaillée des différents éléments utilisés, vous pouvez voir les tores ferromagnétiques (3E25) et l'aimant NdFeB que j'ai utilisés dans mon moteur orbo.
Dans cette expérience l'aimant est fixe et les tores ferromagnétiques précédement utilisés comme noyaux des bobines statoriques du moteur Orbo sont mis en rotation.
Cela permet ainsi une mesure plus précise de la VRM par rapport au temps avec la sonde à effet Hall.


Le disque rotatif qui contient les noyaux ferromagnétiques est mis en rotation avec un moteur brushless DC.
La vitesse est finement ajustée avec un variateur électronique (ESC).


Ci-dessus, le tore ferromagnétique passant devant l'aimant devient temporairement magnétisé.
Vous pouvez voir la fenêtre de synchronisation en face du capteur optique.


Ci-dessus: Le deuxième type de matériau ferromagnétique testé, le 4C65 (µ:125)


Le déphasage temporel est mesuré précisément avec l'oscilloscope et l'amplitude de la VRM est noté.

Deux types de tores ferromagnétiques on été testé, le 3E25 (µ:6000) et le 4C65 (µ:125)


Ci-dessus, les courbes VRM pour le noyau 4C65

Voici une vidéo du test ci dessous :


Ci-dessus, une vue détaillée de la courbe VRM pour le noyau 3E25 (µ:6000)

Pour résumer

Cette expérience très intéressante montre que, dans le moteur Orbo de Steorn, alors qu'un aimant du rotor est librement attiré par le tore ferromagnétique des bobines toroïdales statoriques, il est capable de gagner une énergie cinétique additionnelle grâce à la Rémanence Magnétique Visqueuse (VRM) apportée par l'aimant précédant venant de quitter le tore. L'utilisation du temps de décroissance de la VRM, directement lié à la vitesse de rotation du rotor, est très important dans ce cas pour avoir une chance d'obtenir de l'énergie gratuite et donc ce processus de réglage est très critique ainsi que le choix du type de matériau ferromagnétique utilisé...

Documents intéressants :


Email : JNaudin509@aol.com


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